Offrir de mon temps est tout simplement une évidence pour moi. J’ai vécu un projet de bénévolat extraordinaire avec Joy for the Planet.
Pour rendre service, parce que je suis généreuse de mon temps et de mon expérience, j’aime savoir que je peux aider, que je peux changer quelque chose en mettant mes compétences à disposition. Cela me donne l’impression d’être utile, d’exister. Cela me rend heureuse et représente une gratification énorme.
Le plus grand projet que j’ai accompagné bénévolement est celui de Joy for the Planet. L’épopée fantastique de la journaliste Isabelle Alexandrine Bourgeois à travers l’Europe à bord de son camping-car à la recherche de la joie, de personnes ordinaires extraordinaires. Une année sur la route pour elle. Et une année au bureau pour moi, à l’aider à gérer toute son aventure au mieux. Assurer la visibilité du projet sur les réseaux sociaux, soutenir Isabelle dans ses décisions du quotidien, et assurer la rentabilité financière du projet avec un premier crowdfunding très réussi sur Wemakeit. Et la création d’une boutique en ligne pour vendre des produits dérivés illustrant les dessins qu’Isabelle réalisait en chemin. Tote bags en coton, tasses colorées, et maintenant son livre « La Route de la Joie ».
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Sommaire
- Pourquoi avoir participé à Joy for the Planet ?
- Combien ce projet de bénévolat m’a nourrie
- Comment s’est déroulée la collaboration ?
- Serais-je une Boosteuse de rêves ?
- D’autres projets de bénévolat à soutenir ?
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Pourquoi avoir participé à Joy for the Planet ?
J’ai connu Isabelle au Sawi, dans le cadre d’un projet d’entreprise. Chaque année, les étudiants, en petits groupes, aident des entreprises qui ont besoin de soutien, cherchent à résoudre une problématique, définir une stratégie digitale. Les étudiants sont accompagnés de certains de leurs professeurs. A l’époque, Isabelle organisait des voyages humanitaires et porteurs de sens à travers son entreprise Planet Positive Action. Avec un collègue, nous avons accompagné les étudiants afin de travailler sur le projet et tenter de le faire grandir.
A la fin de notre travail, Isabelle m’a confié qu’elle avait un autre projet en tête. Quand elle m’a demandé si j’étais partante pour l’aider, j’ai accepté pour une simple raison. Aider une personne à accomplir son rêve est sans doute mon plus grand moteur.
Elle m’a d’ailleurs posé la question, en cours de route, de savoir qu’est-ce que la joie pour moi ?
Eh bien, c’est simple. C’est de donner, Donner de mon temps, de mon expérience, de ma bonne humeur, de mon énergie, toujours avec le sourire. Donner un petit peu de moi-même à chaque fois que c’est possible. Je suis une personne ultra généreuse, alors lorsque je peux aider, je me sens exister, je me sens entière et vivante. Voilà comment Joy m’a permis de vivre dans la joie durant près de 2 ans.
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Combien ce projet de bénévolat m’a nourrie
Je vous partage ici mon témoignage à la fin de cette épopée, qui apparaît à la fin du livre. Et je profite ici de vous conseiller à tous de l’acheter. Une belle dose d’optimisme dont nous avons tant besoin.
J’ai tant à raconter sur cette année fulgurante ! Accompagner Isabelle dans cette folle aventure a été une exaltation de chaque instant.
La phase de préparation fut peut-être, dans mon rôle de marketeuse, la plus intense et bouillonnante. Car il s’agissait de lever des fonds, créer une communauté, tout mettre en œuvre afin que le projet puisse voir le jour. Je sentais reposer sur mes épaules la lourde responsabilité de savoir si le départ aurait bien lieu, avec tous les investissements que cela impliquait. Et pourtant, toute cette phase préparatoire a été une succession de découvertes, d’excitation et de joie pure.
Au final, ce que je retiens de mon bénévolat pour Joy for the Planet, c’est que rarement je n’ai investi autant de mon temps et de mon énergie dans un projet. En y trouvant chaque jour un plaisir renouvelé. Car on a ri, tellement ri. On a vu grand, très grand par moments, puis on redevenait raisonnables – parfois. On a eu mille idées à la minute. Heureusement que toutes n‘ont pas vu le jour, car elles étaient souvent cocasses, voire irréalisables. Certaines étaient d’une absurdité innommable ! Mais elles nous ont fait rêver… et nous ont amusées, beaucoup ! On a pleuré aussi, parfois, car chaque minute de ce voyage était chargé d’émotion.
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Comment s’est déroulée la collaboration ?
Notre mode opératoire était très spontané : une dizaine de whatsapp vocaux au moins par jour, entre les questions d’Isabelle et mes réponses. Mes analyses et ses réactions. Et tout le temps, sans aucune exception, elle a écouté, pris au sérieux et appliqué ces conseils. Alors qu’elle aurait vraiment pu m’envoyer sur les roses, au cœur de sa fatigue et des urgences de son quotidien. Mais comme un binôme solide, chacune a toujours respecté l’autre. Au final, jamais aucun couac, aucun non-dit, aucune incompréhension. Juste une grande joie d’avoir pu et de pouvoir encore collaborer ensemble. Et notre relation professionnelle s’est rapidement transformée en une relation d’amitié.
Mon rôle, dans cette expérience de bénévolat, a évidemment été en premier lieu celui de la gestion budgétaire du projet. De renflouer la cagnotte pour permettre au projet d’avancer. Entre les sacs, les tasses et les appels aux dons, on ne peut pas dire qu’on a chômé ! Mon rôle a évidemment aussi été celui de créer de la notoriété, autant que possible. Rendre le projet visible auprès du plus grand nombre, afin que le travail d’Isabelle soit lu, vu, reconnu. A travers les réseaux sociaux, le blog, toute la portée que le marketing digital a pu nous donner.
Mais surtout, avec le recul, mon rôle a été celui d’une oreille attentive et disponible. Parfois, en proie aux doutes, Isabelle se posait des questions : par où aller, quel chemin emprunter, je pars à droite ou à gauche ? Quelles idées ou rencontres mettre en avant devant l’abondance des options ? « Ton écoute bienveillante est une lampe de poche qui éclaire ma boussole intérieure » me disait-elle souvent.
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Serais-je une Boosteuse de rêves ?
Le jour de l’arrivée d’Isabelle et Begoodee à Etoy, jamais je ne me serais attendue à recevoir le trophée de « 51ème Nominée de la Joie Joy for the Planet ». Je n’ai rien d’une Nominée de la Joie, je ne nourris pas les personnes dans le besoin, je ne guéris aucun malade, je n’ai jamais accompli de miracle.
Alors j’ai été à la fois surprise et tellement émue car je ne me sentais pas légitime pour recevoir une telle récompense. Et pourtant, Isabelle a su m’expliquer comment ma présence lui avait permis, à elle, de diffuser de la joie. Comment, par mon temps, mon écoute, ma disponibilité et mes compétences j’avais su rendre son rêve possible. C’est d’ailleurs comme cela qu’elle m’appelle, une boosteuse de rêves. Et ça, c’est pour elle une manière de partager de la joie… Alors j’ai accepté ma lampe solaire, et aujourd’hui je suis drôlement fière de faire partie du club très fermé de ceux qui savent répandre la joie autour d’eux. Même à ma minuscule échelle. Cette lumière brille donc depuis dans ma maison et me rappelle le bonheur d’avoir été à bord, à ma manière.
Chère Isabelle, je ne te remercierai jamais assez de m’avoir embarquée, en tant que copilote d’un voyage extraordinaire. Tu as ouvert mon esprit, ma vision de la vie, je sors de Joy for the Planet grandie et nourrie.
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D’autres projets de bénévolat à soutenir ?
Je continue à offrir de mon temps dès que je le peux. Pendant la pandémie de Coronavirus, j’ai offert de nombreuses heures à mes clients afin de les soutenir dans cette période difficile. Il était impossible pour eux, alors qu’ils étaient fermés, de poursuivre leur marketing. Et surtout, il était impensable pour moi de les laisser tomber.
J’ai offert aussi ma plume à de nombreuses personnes qui avaient besoin de rédiger des textes, des affiches, de petites notes pour aider leurs commerces à survivre. Moi qui aime tant écrire, ce fut une belle expérience.
J’ai également fait beaucoup de bénévolat dans ma période d’écrivain. Aller à la rencontre d’auteurs, lors de salons littéraires, m’a permis de comprendre un peu mieux le fonctionnement du milieu de l’édition. Mes projets de romans n’avancent pas très vite, mais les relations ont été nouées.
Et je démarre maintenant une nouvelle aventure de bénévolat avec la Fondation Compétences Bénévoles. Qui me permettra là encore d’aider à ma manière, à la hauteur de ce que je sais et que j’aime faire, les associations qui en auront besoin.
Au final, lorsque l’on dit que quand on aime, on ne compte pas… C’est un peu ma philosophie à moi aussi. Donner avec générosité me fait exister. Et tant que je le pourrai, je continuerai de le faire.
Merci de votre lecture sur un sujet assez particulier qui est celui du bénévolat. Merci de vos retours. Je suis à chaque fois heureuse de lire vos commentaires.
A très vite pour un prochain article marketing.
Sacheen